L’honorable José KALALA WA KALALA, 1er vice-Président du Sénat, a présidé lundi 31 mars la cérémonie de clôture du mois dédié à la femme. La manifestation, exclusivement réservée au personnel féminin de la Chambre haute du Parlement, a eu lieu au chapiteau du collège BOBOTO à Gombe.
C’est dans une ambiance de fête, que le trio des Honorables Sénateurs José KALALA WA KALALA, Modeste BAHATI LUKWEBO et Néfertiti NGUDIANZA BAYOKISA, respectivement 1ervice, 2èmevice et Rapporteure du Sénat, ont clôturé le mois de mars 2025. Dans son message aux femmes du Sénat, l’honorable José KALALA WA KALALA, représentant personnellement le Président de la chambre, plante le décor. D’abord, l’environnement socio-politique dans lequel la RDC célèbre la Journée internationale des Droits des femmes 2025. « Un environnement de guerre d’agression dans une des parties de l’Est du pays sous le coup des massacres et des tueries, des viols et violences basées sur le genre et d’autres horreurs indescriptibles perpètes sur nos filles, femmes mères, grands-mères‘‘, rappelle-t-il.
A l’international, le 1ervice-président du Sénat congolais fait aussi remarquer que la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes coïncide cette année avec la commémoration du 30ème anniversaire du Programme et de la Déclaration de Beijing sur les droits des femmes.
Aussi, l’honorable José KALALA WA KALALA, rend-t-il ensuite, un Hommage mérité au Président de la République, Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Champion de la masculinité positive. Car, l’histoire retiendra que c’est sous sa gouvernance que le nombre de femmes a été remarquablement augmenté dans les instances de prise de décisions. A compétence égale, la gent féminine occupe à ce jour, certaines fonctions de souveraineté, naguère considérées comme étant un privilège, un droit exclusif des hommes. Cas le plus emblématique: la Primature confiée à une femme. Ce qui est une grande première dans l’histoire politique de la RD Congo.
En ce qui concerne la représentativité des femmes aux postes de commandement au sein de l’administration du Sénat, le 1er vice-président salue la présence d’une femme à la tête du Bureau d’étude. Toutefois, il déplore le nombre réduit de femmes aux autres postes de responsabilités. Sur un total de dix-neuf directions que compte l’administration du Sénat, trois seulement sont dirigées par les femmes. Dire que parmi les 3 femmes directrices, une l’est à titre intérimaire.
Par ailleurs, on compte actuellement 13 femmes seulement sur un total de 53 chefs de Divisions et 37 femmes cheffes de Bureau contre 57 hommes. Un déséquilibre à corriger durant le mandat du Bureau actuel.
Prenant la parole, l’honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, insiste sur la lutte contre les discriminations faites à la femme. Blanchi sous le harnais, le 2ème vice-Président du Sénat souligne que ces disparités délibérément entretenues et fondées sur des préjugés défavorables, ont freiné le développement de certains pays.
Pour sa part, Madame Néfertiti NGUDIANZA, unique femme parmi les sept membres que compte le Bureau du sénat, exhorte les femmes à la l’assiduité, au respect du travail, à l’amour de la tâche et à la formation continue afin d’être compétitives. Quant à elle, Madeleine MAMBUNYA, point focal Genre Sénat, rappelle les deux thèmes de la Journée Internationale des Droits des Femmes 2025: « Pour Toutes les femmes et les filles : Droits, Egalité et Autonomisation » à l’international. Localement, cette Journée a été placée sous le thème: « la Congolaise au centre des ambitions ». Mais avant de clore son message,elle invite ses collègues à s’approprier la lutte pour leurs Droits.
DICOM