La Sécurité des produits de base et l’accès aux soins de santé et de lutte contre le VIH / SIDA en vue de renforcer le système de santé et de contribuer à la couverture sanitaire universelle, c’est le thème de l’atelier organisé le 6 Mai 2022 au Palais du Peuple, à l’intention des Honorables Députés et Sénateurs, par le Groupe de Travail National (GTN) du Projet de la Gouvernance en matière de santé et des droits sexuels et reproductifs et de VIH/SIDA (SDSR) co-présidé par les Honorables SANGUMA TEMONGONDE MOSSAI, deuxième Vice-Président du Sénat et Léon MONDOLE, Député National.
C’est dans le but de peaufiner les stratégies en vue d’atteindre la couverture sanitaire universelle par la RDC et de solliciter les contributions des parlementaires entant qu’autorités législatives et de contrôle pour réussir l’atteinte de cette couverture d’ici 2030, que ces assises ont été organisées.
Dans son mot d’ouverture, l’Honorable SANGUMA TEMONGONDE MOSSAI a rappelé que le budget global alloué au domaine de la santé reste inférieur à 10 % et que près de 74% de la population Congolaise vivent en dessous de seuil de pauvreté, les rendant ainsi incapables à accéder aux soins de santé de base.
C’est pourquoi il revient aux parlementaires entant qu’autorités budgétaires d’accroitre ce budget afin de permettre au gouvernement d’avoir les moyens conséquents et de mettre en place une couverture sanitaire universelle qui amènera les populations congolaises à bénéficier des services de santé quel que soit l’endroit où elles se trouvent, a-t-il renchérit.
Il sied de rappeler que ce projet qui constitue le plan stratégique pour la promotion de la gouvernance de santé, droits sexuels et reproductifs a été approuvé lors de la 44ème Assemblée plénière du Forum Parlementaire de la SADC, en Décembre 2018 à Maputo, au Mozambique en vertu duquel le Forum parlementaire s’est investi dans la mise en œuvre des programmes visant à améliorer la santé sexuelle et reproductive, l’égalité entre les sexes, le développement humain et social de la région de la SADC grâce aux contributions des parlementaires au travers leurs initiatives législatives.
Les parlementaires ont été également appelés à s’impliquer pour l’application effective de l’article 14 du protocole de MAPUTO autorisant l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’insecte et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.