LE BUREAU PROVISOIRE DU SENAT S’EN REMET AU VPM DE L’INTERIEUR

Quel sort, réserver aux Sénateurs de la III ème Législature, élus des provinces rescapées des sénatoriales du 29 avril dernier ?

En d’autres termes, les élus des élus des Provinces du Kwilu, Mai-Ndombe, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, de l’Equateur et de l’Ituri, ayant siégé dans la Législature 2019-2024 doivent-ils continuer ou pas,  à siéger dans cette Législature, jusqu’à l’organisation des élections équivalentes dans leurs provinces respectives ?

Si la réponse à cette question pourrait paraître évidente pour certains observateurs, l’Honorable Président du Bureau Provisoire du Sénat, Pascal KINDUELO LUMBU quant à lui, se veut très prudent. Évitant de tomber dans le piège de l’arbitraire, il a jugé utile d’échanger autour de cette question avec le patron de la Territoriale, Peter KAZADI KANKONDE, reçu en audience  ce mardi 21 mai courant.

A priori, l’issue de cette rencontre ne pouvait faire l’objet d’une quelconque  communication publique, compte tenu de la sensibilité de la question traitée.

Mais au-delà de la problématique posée ci-dessus et qui a été au coeur même dudit face-à-face, le premier des  Sénateurs du Bureau Provisoire et son hôte, par ailleurs   Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, ont insisté sur l’ impératif  d’une collaboration étroite entre les deux chambres du Parlement. A savoir: l’Assemblée nationale et le Sénat.

Il importe de renseigner que quelques minutes avant son entretien avec le VPM sortant Peter KAZADI KANKONDE, l’Honorable Président du Bureau Provisoire de la Chambre Haute du Parlement a devisé avec une délégation des anciens sénateurs concernés. Mais rien n’a filtré de cette deuxième audience.

A tous égards, l’opinion retiendra, à titre de rappel, que  les élections sénatoriales du 29 avril dernier ont été seulement organisées dans 20 provinces sur les 26 que compte la République démocratique du Congo.

Sans doute que le processus devra se poursuivre dans les six entités restantes selon un nouveau chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

DICOM