Ils sont entrés comme suppléants, mardi 9 juillet  dans la salle des Conférences internationales du Palais du peuple, mais en sont sortis  Sénateurs investis de plein droit. Il s’agit de dix-sept successeurs des Sénateurs proclamés élus en avril dernier, mais qui ont renoncé à leurs mandats à la Chambre Haute du Parlement, au profit d’un autre mandat non compatible.

Le verdict de la plénière est tombé après que la  Commission spéciale chargée de la vérification des mandats desdits suppléants a présenté son rapport qui a certifié la conformité  à la loi, des dix-sept dossiers étudiés.

On rappelle que les Sénateurs provisoirement proclamés élus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avaient huit jours francs, pour choisir entre le sénat et la fonction ou mandat  incompatible avec celui de sénateur. Ce, conformément aux prescrits de l’article 228 de la Loi électorale.

Après  validation de leurs mandats, les désormais anciens suppléants ont été invités à passer devant l’hémicycle pour une présentation officielle assortie des applaudissements de leurs collègues Sénateurs.

Aussitôt après la validation des mandats des dix-sept nouveaux Sénateurs, les élus des élus ont entamé l’examen des amendements apportés au texte du Règlement intérieur, avant le vote article par article dudit texte.

L’occasion faisant le larron, l’Honorable Pascal KINDUELO,  Speaker du Bureau  provisoire du sénat, n’a fait aucun mystère sur les prétendus détournements de fonds d’intervention alloués au Sénat. Sans y aller avec le dos de la cuillère, il a suggéré la mise sur pied d’une Commission d’enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, aussi bien dans l’opinion publique que dans les rangs des Sénateurs et du personnel administratif de la Chambre haute.

DICOM