Ce n’est plus un secret du confessionnal. Les bureaux des neuf Commissions permanentes du Sénat affichent désormais complets. Y compris celui du Comité de conciliations et d’arbitrage.
Tenez. Les honorables Sénateurs répartis dans les différentes Commissions, ont procédé le vendredi 1er novembre 2024, au vote de leurs collègues devant présider aux destinées de ces groupes de travail pendant la Législature en cours.
En somme, trente-six membres des bureaux en raison de quatre par Commission permanente, ont été élus et aussitôt installés dans leurs groupes respectifs. S’ajoutent à ces derniers, les quatre autres membres du Comité de conciliation et d’arbitrage. Ce qui porte à quarante, le total des Sénateurs librement choisis en ce jour de vendredi par leurs collègues.
Après ce vote de pairs organisé concomitamment dans différents locaux du Palais du peuple, siège du Parlement, les noms des heureux élus ont été dévoilés, bureau par bureau à la plénière, tenue ce même vendredi, qui a pris acte de leur élection.
On rappelle que lors de la plénière précédente, le Bureau du Sénat avait déjà fixé les modalités de ces élections, en termes de répartition des postes au sein de chaque Commission permanente, en tenant compte du poids de chaque parti ou Regroupement politique en présence. Ce qui a facilité le vote, dès lors que le choix des candidats a été opéré en interne, au sein des formations et Regroupements politiques concernés.
CE QU’IL FAUT RETENIR D’UNE COMMISSION PERMANENTE
Ici comme partout ailleurs, une Commission permanente est un groupe constitué d’un certain nombre de Députés ou de Sénateurs suivant la nécessité proportionnelle. Elle est chargée d’examiner une question particulière relevant de sa compétence. En d’autres termes, chaque Commission est chargée d’une thématique particulière. Ces groupes de parlementaires préparent le débat législatif. C’est-à-dire que tout projet ou toute proposition de loi est envoyé pour examen devant une commission qui en débat. Ainsi, le texte adopté par la Commission est ensuite discuté en séance publique.
Par ailleurs, une fois la loi adoptée, les commissions ont une fonction d’évaluation de son application qui permet d’assurer l’information des parlementaires et leur permettre d’exercer leur contrôle sur la politique du Gouvernement.
DICOM