Nouvelle bonne nouvelle pour plusieurs initiatives de développement en RD Congo. Le  Sénat vient d’adopter in globo, le lundi 5 juin courant, 9 projets de Loi de ratification, d’une valeur globale de plus de 552 millions de dollars américains.

Il s’agit des projets de loi déjà examinés, adoptés à l’Assemblée nationale et transmis au Sénat. Entre autres, le projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de financement du 16 février 2023, conclu entre la RD Congo et le Fonds international de développement agricole ( FIDA) au titre de financement du projet d’autonomisation par la valorisation  de l’entreprenariat agricole et rural sensible à la nutrition inclusif et résilient ( AVENIR), chiffré à 45.200.000$.

Selon l’argentier congolais, Nicolas KAZADI qui a présenté l’économie desdits textes de loi à la plénière de la Chambre haute du Parlement, la finalité de ce projet est de contribuer à  la réduction de la pauvreté rurale et à l’amélioration de la nutrition des populations des provinces du Kongo-Central, Kwango, Kwilu et du Layi-Ndombe. Ce projet qui s’étend sur sept ans, soit de  2023 à 2030, s’articule autour de deux grandes composantes. A savoir: « Agriculture familiale et entreprenariat agricole et durable »  et  » Désenclavement et marché territoriaux ».

Le deuxième Projet de loi, parmi les neuf adoptés le même lundi au Sénat, est celui autorisant la Ratification de l’Accord de prêt n°15153 du 25août 2022 conclu entre la RD Congo et le Fonds de l’OPEP (Organisation des pays producteurs du pétrole) pour le développement international (OFID, au titre de financement du Programme d’appui au développement rural inclusif et résilient (PADRIR). 

Chiffré à 25.000.000USD, ce projet prévu également pour une durée  de sept (2023-2030), a pour objectif de soutenir le désenclavement des bassins de production et d’améliorer durablement la productivité et la compétitivité des chaînes de valeur concourant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et a la diversification des revenus dans les zones de programme. Sont prises en compte dans ce projet, les provinces de la Lomami, du Maniema, du Kasaï-Oriental et du Kasaï-Central.

Comme le projet précédent, celui-ci s’articule également autour de deux composantes essentielles. A savoir: « Appui à la production, commercialisation et structuration des filières résilientes au changement climatique » et « Développement des infrastructures rurales et climato-résilientes ». 

La finalité de ce projet, explique encore le ministre congolais des Finances, est de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et à l’amélioration des revenus des petits producteurs. Particulièrement, les jeunes et les femmes.