Pari gagné et satisfecit pour la délégation congolaise conduite par le Président du Sénat, Sama Lukonde qui a courageusement fait entendre le cri d’alarme sur les questions sécuritaires et humanitaires dans l’est de la RDC aux parlementaires du monde.
Après avoir réussi à faire inscrire la résolution de la RDC relative aux questions sécuritaires et humanitaires dans l’Est de la RDC aux points d’urgence de la 149ème Assemblée de l’Union Inter Parlementaire, l’Honorable Président du Sénat et toute la délégation de la RDC à cette 149ème session de l’Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) se sont dits satisfaits des avancées significatives que la RDC a enregistrées en faisant entendre sa voix sur les questions sécuritaires et humanitaires dans sa partie Est. En effet, sur les quatre résolutions retenues aux points d’urgence, celle de la RDC a été aussi en bonne position et soumise au vote à la plénière de l’UIP. La RDC a obtenu plus de suffrages à cette session avec plus de 121 voix contre 80 voix à la session de l’année passée.
Selon le règlement de l’UIP, une seule résolution doit passer conformément aux dispositions de l’article 11 alinéa 2 du règlement intérieur de l’UIP.
Pour cette session, il y a eu les résolutions de la Palestine, de la France, de la RDC, et celle de l’Argentine.
Après vote des membres présents, seule la résolution de la France est passée, car étant plus intégrante de différentes questions qui concernent tous les pays en situations sécuritaires précaires et des conflits armés. Bien avant le vote, le professeur André Mbata a au nom du Président du Sénat, rappelé à la plénière les raisons fondées de l’urgence qu’il y a pour mettre fin à la guerre nous imposée par le Rwanda et au pillage des ressources naturelles dans l’Est de la RDC. Cette guerre a causé plus de 10 millions de morts et plus 4 millions de déplacés sans abris.
Résumant la situation générale de la participation de la RDC à ces assises, à l’instar de toute la délégation congolaise, l’honorable président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde se dit fier d’avoir fait entendre la voix du pays sur les questions sécuritaires et humanitaires dans l’Est.
» La contribution de la RDC aux avancées technologiques et celles des questions de l’intelligence artificielle, à travers le monde, serait beaucoup plus impressionnante si les minerais de l’Est du pays n’étaient pas soumis à la prédation et au pillage et la population de cette partie livrée à l’insécurité », peut-on comprendre dans ces propos.
Le Sénat et l’Assemblée nationale, a-t-il dit, ont uni leurs voix pour que le monde entier présent à ces assises entende le cri de détresse de plus de 4 millions de déplacés et plus de 10 millions de morts dans la tragédie de l’Est de la RDC.
« La RDC a tenu à être présente à la 149ème session de l’assemblée parlementaire de l’UIP, dans son rôle de diplomatie à côté de celle du premier diplomate du pays, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour porter la voix de la République démocratique du Congo sur la thématique annoncée » Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable ». Nous avons mentionné que la RDC a enregistré des avancées dans ces trois secteurs, non seulement du point de vue législatif, mais aussi dans l’action gouvernementale. Nous avons mentionné que nous sommes partie prenante, des acteurs sur ces questions de l’intelligence artificielle. Parce que nous participons par nos minerais à tout ce qu’il y a comme avancée technologique. Nous sommes parmi les plus grands producteurs de ces principaux minerais. Nous avons tenu à souligner que notre contribution serait encore plus impressionnante si la question de la paix et de la sécurité en RDC était rencontrée. Comme vous le savez, à l’Est de la République démocratique du Congo, nous avons encore des bruits de bottes, faisant un grand nombre de déplacés. Nous avons actuellement, la plus grande crise humanitaire avec plus de 4 millions de nos compatriotes qui sont en dehors de chez eux, des mamans, des enfants. Leurs cris ne peuvent pas restés muets. Nous devrions porter la voix de la RDC sur cette question sécuritaire. Le Sénat et l’Assemblée nationale ont uni leurs voix pour que ce plaidoyer soit entendu.
Ici, on va retenir que l’Afrique a aussi un mot à dire sur les crises dans le monde. Sa voix doit être entendue. La crise que nous connaissons en RDC, dure depuis plus de 30 ans et a fait plus de 10 millions de morts. C’est important que sa voix soit entendue au même titre que les autres blocs qui se sont présentés de par le monde. Nous avons fait notre plaidoyer. Nous avons présenté une résolution qui devrait être adoptée parmi les points d’urgence. Nous avons obtenu plus de suffrages que la dernière fois que nous nous étions présentés. Nous considérons que c’est une avancée. Nous devons continuer à faire entendre la voix de la République démocratique du Congo, tant ici que partout ailleurs, dans toutes les assemblées où nous prenons part. Ces assemblées, qui ont démarré le 14 octobre et qui devront prendre fin le 17, vont continuer à avoir notre participation de manière que sur les autres thématiques, qui ont été annoncées, notre voix soit entendue. Mais pour le reste, la délégation est fière d’avoir participé à cette session. Elle ne manquera pas de continuer à rester dans cette grande assemblée parlementaire, qui réunit tous les pays du monde », a conclu le Président du Sénat.
CellCom/Sénat